Au Brasseur Quibois

50750
Quibou
https://www.aubrasseurquibois.fr/Au Brasseur Quibois

Martin est Paysan Brasseur à Quibou. Installée depuis 2018, sa brasserie connait un franc succès.
C’est lors d’un voyage en Amérique Latine que Martin découvre l’univers des microbrasseries. Il goûte, déguste et se prend de passion pour la diversité et la multitude de possibilités qu’offre la bière. A son retour, il décide se lancer dans l’aventure du brassage. Auparavant maraîcher à la Ferme du panier vert à Quibou, Martin n’envisage pas cette activité sans cultiver la terre. Alors c’est décidé, Martin sera Paysan Brasseur.
Il parvient à trouver 2,2 hectares de terre qu’il loue en fermage. Dès son installation, il les convertit en bio pour y semer de l’orge de printemps. Mais il faut attendre 2020, une fois la certification obtenue, pour confier ses précieuses céréales à Normandie Malt située à Bayeux. La malterie va effectuer l’étape de trempage qui permet à l’orge de germer. La germination est ensuite stoppée via un procédé de séchage. Puis le malt est séché à différentes températures selon le type souhaité. Cela va jusqu’à la torréfaction à 150°C pour le malt des bières brunes.
Martin s’est formé au gré de ses rencontres, grâce au partage d’expérience avec des brasseurs artisanaux. Antoine, de la Ferme du panier vert, lui prête un terrain pour construire sa brasserie. En 6 mois, elle est sur pied et Martin met au point la bonne recette. Le malt est d’abord brassé afin d’obtenir un jus sucré. Puis il est chauffé jusqu’à ébullition. Le houblon est ajouté. Lors de la fermentation, les levures vont consommer le sucre et le transformer en alcool. A cette étape, le gaz n’est pas conservé. Martin privilégie une refermentation en bouteille pour obtenir une bière pétillante. Ce qui est embouteillé est un « jus sucré ». Il faut alors réactiver la fermentation en plaçant les bouteilles une quinzaine de jours à 20°C. Le dépôt qui se forme au fond de la bouteille, la lie, est caractéristique de cette étape.
Plutôt que les bières aromatisées, Martin préfère travailler la combinaison des malts de différentes céréales (blés, orges…) ainsi que des houblons. En paysan engagé, Martin aimerait d’ailleurs initier un travail autour des orges anciennes avec Maeva, paysanne-boulangère.



